À 39 ans, Charles Dupuy est à la tête de deux JOUECLUB à Troyes et Soissons. Une histoire de transmission familiale ? Oui, mais avec un détour. D’abord opticien, il a finalement repris le flambeau familial et racheté un deuxième magasin, bénéficiant de l’accompagnement de SOCOREC comme ses parents avant lui.
Comment le jouet vous a-t-il détourné de votre métier d’opticien ?
Depuis trois générations, nous sommes dans l’univers du jouet. Mais après avoir vu chaque année mes parents éprouvés par trois mois d’intense activité à Noël, je ne voulais pas perpétuer la tradition familiale. Alors, j’ai d’abord été opticien. Puis j’ai rejoint mes parents pour les aider à passer d’un magasin de 200 m2 en centre-ville à une surface de 800 m2 à la périphérie de Troyes. Tout a été repensé : les commandes, la mise en rayon, le stockage. Le libre-service a supplanté le conseil aux clients. Et pour moi, l’exaltation de la période de Noël est devenue… addictive !
Quels ont été vos principaux axes de développement ?
J’ai racheté les parts de l’entreprise familiale voilà 10 ans et je l’ai développée. Comme un effet de balancier, le conseil est de nouveau très apprécié de nos clients, tout comme l’emballage cadeau, la commande d’un produit indisponible en magasin ou le SAV de proximité. C’est notre valeur ajoutée face à la concurrence d’Internet. Pour accélérer notre développement, j’ai récemment racheté le magasin JOUECLUB de Soissons exploité sur 900 m² à un couple d’amis de mes parents souhaitant prendre sa retraite. Nous en avons discuté pendant près de 2 ans avant de finaliser l’accord.
Pour une transmission comme un rachat, quel est l’élément le plus important ?
L’accompagnement est la clef de la réussite ! Les vendeurs ont toujours quelque chose à nous apprendre, le groupement nous propose une feuille de route très précise lors d’un rachat et le montage financier sur-mesure est capital. Mes parents avaient déjà été financés par SOCOREC : j’ai suivi leur trace et j’en suis très satisfait.
Qu’est-ce qui fait la différence entre SOCOREC et une banque classique ?
L’interlocuteur unique ! C’est idéal pour faciliter les échanges et développer une relation de confiance, d’autant que le dossier était complexe. Nous avons créé une SCI pour acheter les murs et une SARL pour le fonds de commerce. Mon conseiller a été force de proposition et m’a fait découvrir le prêt participatif SOCOREC, qui double l’apport du chef d’entreprise. Nous en avons souscrit un pour chacune des structures, associé à un prêt classique SOCOREC. Nous avions ainsi un montage financier qui permettait de partager les risques et convaincre ma banque de compléter le financement.